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Avec ou sans: Auxi? Salade? Les deux?

2 Octobre 2016, 21:14pm

Publié par Féli-icie

Le mercredi soir avec mon auxiliaire, c'est toujours un peu speed.  En trente minutes chrono, je dois lui faire: remplir ( une première fois) la gamelle du chien - pour peine d'un jeu de billes en option-, ôter mes boucles d'oreilles, glisser convenablement un gilet dans mon dos, préparer deux, trois choses pour le lendemain. . . Même s'il m'arrive de remanier tous "ses" faits et gestes qui ont inévitablement pris le chemin de l'automatisme, ces actions s'accomplissent plutôt très vite fait. Mais ce n'est pas le tout! L'objectif principal de l'intervention est de m' installer au repas à l'aide du neater-eater (illustration plus loin). Le dîner tendant davantage vers l'heure des poules que  vers celle des chauves-souris, j'opte généralement pour une salade. "Maison, bien sûr. Et,  comme à chaque passage d'auxi, je choisis de faire faire telles et telles tâches  en priorité, la préparation culinaire n'a pas forcément trouvée sa place le matin même  ! Sucré-salé, quasiment la totalité de mon frigo y passe, donc la découpe des ingrédient peut s'avérer plus ou moins longue. Ici,  je précise que pathologiquement, mon besoin en apport nutritionnel est similaire à celui d'un sportif. Il m'a fallu du temps pour faire saisir l'importance de ciseler la laitue en picada et ce sous peine d'improviser un des populaires Walt Disney: "La belle et le clochard", version crudités, avec la technique en moins. Sans compter sur cette sorte de toupie ancrée dans mon appareil, grâce à laquelle, je peux faire tourner mon assiette spéciale. Plus d'une fois, cette dernière s'est décollée de son support,  faute de l'avoir (trop) souvent passée au micro-ondes. Et plus d'une fois , j'ai bien failli entamer une partie de frisbee. Enfin, à défaut de pouvoir porter à ma bouche, une banane fraîchement mure, je me réfugie sur de la compote à enfiler qualifié d'un dessert pour bébés ou pour  vieux.  C'est au choix! 
 
 
Deux jours plus tard . . . 
Ce soir, pas d'intervenante. J'ai fini par trouvé l’énigme de cette absence. Mon mail de cette semaine où j'informais le bureau que la salariée s'était présentée vendredi dernier tandis que j'en avais précisé  l'annulation,  a donc été interprété pour ce soir?  J'ai comme qui dirait, un soupçon d'habitude. Ce qui certain, c'est que je ne me suis pas trompée de mode de conjugaison. Plan B. J'ai alors été fouiné dans mon placard. J'voulais d'abord choper mon paquet de cacahuètes tout là haut. A deux reprises,j'ai échoué . Ayant perché mon fauteuil à un mètre soixante du sol ,il  ne valait mieux pas que je risque une autre chute qui ,pour le coup, aurait pu être grave. Bien que j'avais tout de même, surélevé une fesse sur mon accoudoir, poussant de toutes mes forces sur mon seul pied calé pour attraper ce foutu paquet de cacahuète qui me faisait déjà saliver depuis un bon quart d'heure, je  me suis résigné à redescendre d'un étage. De mon bras aussi ballant qu'agité, je partais virtuellement à la recherche de quelque chose "d'accessible" à mettre sous ma dent. "Ouh, le paquet de krisproll signé carrefour!  Il n'est pas plein mais ça fera l'affaire, surtout si je gobe le reste des mini gâches au chocolat. " Celles qui de nouveau,  me mettait l'eau à la bouche. Normal, j'avais la dalle! Avec ce genre de repas , pas besoin de m'attabler, j'aurais pu mais je préférai repasser en revue mon appartement au moins une dizaine de fois. Oui, j'ai  la bougeotte jusqu'au bout - en classe aussi, j'étais comme ça! Quand par hasard,  je me suis arrêtée net. Un éléphant rose?  "Et merde! " Mon paquet de petits pains grillés s'est reversé, à l'envers en plus. Tant pis, c'était parterre mais je les ai quand même ramassé un par un, comptant ceux qui se sont effrités en gros morceaux. Encore heureux! Et vu le seul espace qui s'étriquait entre le canapé et moi, pas de place pour que Babou qui comme d'habitude me suivait à la trace, vienne chiper le tout en un rien de temps.
 
Récemment, il m'avait fait un de ses coups "cruels". En vrai , je n'aurais eu guère d'autres choix.Alors que je m'absente un bref moment, je fais préparer une salade dans un tupperware. Un qui fait parti de la série des pratiques se tenant par une poignée, et passant au micro-ondes. De manière plus ou moins bancale, je peux le maintenir dans mon assiette "neater-eater", légèrement plus petite que le contenant - je vous laisse imaginer le combat. J'ouvre le frigo près duquel je me suis placée en parallèle (comme toujours),et m'aperçois que mon récipient à été mis sur l'étagère au dessus de celle de d'habitude. Venant d'un proche qui me connaît du bout des doigts, j'aurai cru qu'elle aurait mesurer la difficulté.  En capacité de lever un bras à la fois, ce geste me demande d'avantage où je dois stabiliser le reste de mon corps pour réussir.  Et bien sûr,  ici je  n'ai pas la présence d'esprit de lever mon siège. Cependant, je parviens à attraper mon tupp' et piano-piano, je l'amène vers mes jambes.  Quand je suis tout près de mon premier but, une (trop) grande  secousse me traverse, le couvercle s'ouvre -  L'élastique!.  D'habitude, je fais toujours  mettre un élastique , histoire de sécuriser la chose! J'essaie de la bloquer un maximum contre moi, histoire de sauver les tomates du jardin.  Mais c'est trop tard, la sauce me coule entre les jambes et embarque tous ses délicieux poissons. Le bon gueuleton ne rendra même pas l'ami malade. Heureusement, ce soir-là, sur la table, m'attendaient :  un bon bout de baguette compactant un morceau de saint nectaire bien ferme, accompagné d'un verre de rouge méticuleusement versé dans un tube à pastis, prêt à être siroté. 

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